Catherine Dagenais, MBA, Présidente et Chef de la direction de la SAQ, Marie-Josée Desrochers, MBA, Présidente-directrice générale de la Société de la Place des Arts et Marie-Pier St-Hilaire, MBA, Présidente de Edgenda et AFI Expertise, ont partagé comment le MBA a donné un élan à leur carrière, mais aussi les défis auxquels les femmes font toujours face en milieu professionnel. Elles ont su apporter leur vision unique à chacune des questions habilement préparées par notre modératrice Anne-Marie Croteau, Doyenne, École de Gestion John-Molson, Université de Concordia.
Un MBA : des connaissances et de l’inspiration
Le MBA de Marie-Josée Desrochers lui a permis d’acquérir une certaine assurance dans sa carrière, grâce aux connaissances qu’elle a acquises durant ces études. Selon elle, un MBA permet d’avoir une plus grande perspective dans certaines situations et d’avoir une meilleure capacité à articuler certaines stratégies de manière plus percutante.
De son côté, Marie-Pier St-Hilaire admet avoir un parcours de gestionnaire assez atypique. C’est pourquoi, pour elle, un MBA est une manière de se dépasser. Elle affirme aussi qu’un MBA plus technique apporte des connaissances approfondies, tandis qu’un MBA exécutif permet d’apprendre grâce aux expériences diversifiées de ses pairs. Elle a d’ailleurs recommandé, à la blague, aux gens dans la salle de faire les deux MBA.
Finalement, Catherine Dagenais nous a expliqué que, pour elle, il était important de toujours inspirer son équipe et d’apporter du nouveau. C’est pourquoi celle-ci a décidé de faire son MBA un peu plus tard dans sa carrière, à un moment où elle sentait le besoin de s’outiller pour mieux faire avancer son équipe. Celui-ci lui a donné les expertises nécessaires, en plus de lui offrir une ouverture sur le monde inestimable.
Comment gérer et attirer la relève
La place de la relève, tant féminine que masculine, a été au cœur des échanges.
À la SAQ, un programme de relève a été mis en place. Plusieurs membres de ce programme ont d’ailleurs été promus lors de leur carrière à la SAQ. Selon Catherine Dagenais, ce programme peut aider les gens à non seulement bouger verticalement dans l’entreprise, mais aussi bouger horizontalement, ce qui permet également aux gens de se développer.
Selon Marie-Pier St-Hilaire, il faut travailler la relève par la transformation culturelle de l’entreprise. En travaillant sur l’entreprise elle-même, on verra la place de la femme augmenter par elle-même et on attirera la relève. Elle explique aussi que chez Edgenda, les types d’employés et leurs besoins sont évalués par rapport à leur génération et non leur genre.
Marie-Josée Desrochers a ajouté que les milléniaux bougent, et qu’il faut s’y attendre et s’adapter. Selon elle, la progression d’un employé n’est pas une échelle verticale, mais bien une course à obstacles. C’est la responsabilité de chaque gestionnaire d’amener ses employés plus loin.
Le leadership féminin
Il était bien sûr impossible de passer à côté du sujet du leadership féminin et de la parité à la direction des entreprises. Les trois conférencières sont fières d’annoncer une parité à travers leurs entreprises et un effort de mettre les gestionnaires hommes et femmes sur un pied d’égalité. Elles ont également abordé certains enjeux, tels que les congés de maternité et le retour de maternité. À ce sujet, Marie-Pier St-Hilaire a expliqué que les congés de maternité constituent une forme d’écart entre les hommes et les femmes qu’il sera toujours difficile à résoudre.
Les trois conférencières étaient d’accord pour dire que selon elles, le leadership féminin n’existe pas. Elles ont expliqué, chacune de leur façon, qu’un leader n’est pas bon parce qu’il est homme ou femme, mais qu’un bon leader combine des qualités de chacun des genres. Marie-Pier St-Hilaire a utilisé le terme « leader bienveillant » afin de décrire ce qu’est selon elle, un leader idéal.
Un énorme merci à nos panélistes et notre modératrice, qui nous ont offert des échanges de haute qualité
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Merci à notre partenaire présentateur, RBC.
Soyez aussi des nôtres lors de notre prochain midi-conférence, le 12 février prochain sur le thème : « Placements Privés : Les éléments critiques des 100 premiers jours ». Le panel de cette conférence sera composé de Pascal Tremblay, MBA, Ken Brooks, MBA, Marie-Claude Boisvert, MBA et Annie Vezeau, MBA en tant que modératrice. Réservez votre place ici.