Qui ne risque rien, n’a rien, claironne le dicton populaire… et pourtant, seriez-vous prêts pour autant à risquer le tout pour le tout? La notion du risque et notre attitude face à celui-ci en disent long sur notre personnalité. Si vous êtes à court de questions lors d’une entrevue, demandez à votre interlocuteur quel est le plus grand risque qu’il ait pris et vous verrez que son discours reprendra de la vigueur tant cette notion est un excellent tremplin pour parler de soi!
Qui ne risque rien, n’a rien, claironne le dicton populaire… et pourtant, seriez-vous prêts pour autant à risquer le tout pour le tout?
La notion du risque et notre attitude face à celui-ci en disent long sur notre personnalité. Si vous êtes à court de questions lors d’une entrevue, demandez à votre interlocuteur quel est le plus grand risque qu’il ait pris et vous verrez que son discours reprendra de la vigueur tant cette notion est un excellent tremplin pour parler de soi!
Selon Jeanette Winterson, romancière anglaise, « Ce qu’on risque révèle ce qu’on vaut » et sans doute n’a-t-elle que partiellement raison, car les notions corollaires au risque méritent autant de considération ; le « comment » a autant, sinon plus, d’importance que l’objet risqué. Rudyard Kipling l’exprime fort bien lorsqu’il affirme « Il faut toujours prendre le maximum de risques avec le maximum de précautions ».
Robert Fitzgerald Kennedy disait déjà « Seuls ceux qui prennent le risque d'échouer spectaculairement réussiront brillamment », pour cela « Il faut savoir risquer la peur comme on risque la mort, le vrai courage est dans ce risque » souligne Georges Bernanos qui, par ailleurs, disait aussi : « L’espérance est un risque à courir ».
Peut-être que « Le pire risque, c'est celui de ne pas en prendre » comme l’affirme Nicolas Sarkozy, homme politique français ambitieux et volontaire qui a su prendre les risques qu’il fallait pour arriver à occuper la Présidence de la France, rejoignant en cela l’opinion de enjamin Franklin, l'un des pères fondateurs des États-Unis, qui disait déjà, bien avant Sarkozy, « Il y a bien des manières de ne pas réussir, mais la plus sûre est de ne jamais prendre de risques ».
Prendre des risques ne signifie certainement pas être un risque-tout et pousser l’audace jusqu’à l’imprudence! Il ne s’agit pas de jouer à la roulette russe. L’analyse des risques est essentielle à n’importe quelle décision fut-elle personnelle, politique, économique ou financière. Sophocle, sans doute le plus grand tragédien athénien, disait déjà : « Plus faibles sont les risques, meilleure est l'entreprise ». Avant d’entreprendre quelque chose, il est bon d’évaluer nos chances de succès et ensuite de prendre une décision, l’important est d’agir et de ne pas se laisser paralyser par le souhait d’éviter tous les risques. Les risques sont inhérents à n’importe quelle situation comme l’exprime si bien Amélie Nothomb : « Le risque, c'est la vie même. On ne peut risquer que sa vie. Et si on ne la risque pas, on ne vit pas ».
Paul Desmarais, financier canadien de renom, nous dit : « Il faut prendre des risques, il faut toujours prendre des risques. Mais l'attente comporte aussi un risque. ». Sans doute a-t-il compris mieux que tout autre « Est dirigeant celui qui accepte de prendre les risques que les dirigés ne veulent pas prendre » comme l’affirmait si bien Jean Jaurès, philosophe et homme politique français.
N’oubliez pas la mise en garde de Denis Diderot qui nous rappelle « On risque autant à croire trop qu'à croire trop peu ».